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la liberté selon marc aurele

la liberté
  • Suprême liberté : vivre sans rechercher ni fuir quoi que ce soit.
les problèmes
  • Les problèmes ne naissent que de la seule opinion que l’âme s’en fait. Passe ta vie en homme qui, de toute son âme, compte sur les dieux pour tout ce qui le touche et qui ne se fait le tyran ou l’esclave d’aucun des hommes.
l'abandon au divin
  • Celui qui gouverne (Dieu), je m’affermis et me repose en lui.
Nous vivons tous les uns pour les autres.
le Un
  • Il n’y a, en effet, qu’un seul monde qui embrasse tout, qu’un seul Dieu répandu partout, qu’une seule substance, une seule loi, une seule raison commune à tous les êtres intelligents; une aussi est la vérité, puisque la perfection pour les êtres de même nature est une aussi.
la vigilance
  • Il faut veiller à être attentif.
la coopération
  • Nous sommes faits pour coopérer, comme les pieds, les mains, les paupières et les mâchoires. S’opposer les uns aux autres est contre nature.
vivre le présent
  • À chaque instant, applique-toi à faire ce que tu as sous la main, en Romain et en homme, avec fermeté, rigueur, simplicité, gravité, charité, liberté et justice, et consacres-y tout ton temps sans plus te préoccuper du reste.
la mort
  • Qu’est-ce que la mort? Si on la considère isolément et si on écarte, par l’analyse du concept, les superstitions qui l’entourent, elle n’apparaît plus que comme une œuvre de la nature et celui qui redoute une œuvre de la nature est un enfant.
tout est cyclique
  • On ne saurait perdre ni le passé, ni l'avenir, car comment nous ravirait-on ce que nous n'avons pas? Souviens-toi toujours de deux points: d'abord, tout, de toute éternité, est semblable et cyclique et il importe peu qu'on assiste au même spectacle pendant cent ou deux cents ans ou éternellement; ensuite, l'homme qui vit le plus longtemps et celui qui meurt le premier perdent autant. En effet, on ne peut être privé que du présent…
le sens caché des mots
  • On ne connaît pas tous les sens des mots tels que voler, semer, acheter, vivre en paix, voir ce qu'il faut faire cela ne s'acquiert pas avec les yeux mais avec un autre regard.
l'acceptation
  • Le propre de l'homme de bien reste de chérir et d'accueillir de bon cœur la trame de sa destinée, de ne pas perturber, en le mêlant à une foule d'images, l'Esprit qui l'habite…
la survivance des âmes
  • De même qu'ici-bas la transformation et la décomposition des corps, après un certain temps, fait de la place aux autres, de même les âmes lâchées dans l'atmosphère, au bout d'un moment, se transforment, se répandent et s'embrasent dans l'universelle raison génératrice et ainsi reprises, font de la place aux suivantes. Voilà ce qu'on pourrait répondre dans l'hypothèse de la survivance des âmes.
l'amour de soi
  • Tu ne t'aimes pas toi-même, sinon, tu aimerais aussi ta nature et son dessein.
se conformer à la nature
  • Rien ne m'arrivera qui ne soit conforme à la nature universelle et il m'est possible de ne pas agir contrairement à mon dieu et Esprit.
le suprême est en toi
  • Vénère dans le monde le bien suprême: c'est ce qui se sert de tout et gouverne tout. De même, vénère en toi le bien suprême: il est de la même famille. En effet, il valorise le reste de toi-même et régit ta vie.
la vie et la mort
  • L'action même de mourir fait partie de la vie; il suffit donc une fois de plus de bien s'acquitter du présent.
aimer son destin
  • N'aimer que ton sort et la trame de ta destinée, quoi de plus adéquat?
pratiquer le bien
  • Applique seulement ta volonté à être un homme de bien dans chacune de tes actions et souviens-toi que l'objet de l'action n'importe guère.
rien ne dure
  • Tout est éphémère! Tout est mort depuis longtemps! De plusieurs, il n'est même jamais fait mention, d'autres sont passés dans la légende, d'autres encore, de la légende sont tombés dans l'oubli. Souviens-toi qu'il faudra que ton agrégat se disperse, que ton souffle s'éteigne ou qu'il émigre et se fixe ailleurs.
tout change
  • Tout est en transformation, toi-même, tu es en changement constant et, en un sens, en dissolution; il en va ainsi du monde entier.
on sera oublié
  • Combien ne connaissent même pas ton nom, combien l'auront bien vite oublié, combien, qui peut-être te louent aujourd'hui, te blâmeront demain! Ni la mémoire, ni la gloire, ni rien au monde ne vaut la peine qu'on en parle!
la soumission au divin
  • Quand te persuaderas-tu que tout, pour toi, vient des dieux, va bien, ira bien?
le déterminisme
  • Tout ce qui t'arrive t'était prédestiné de toute éternité. La trame des causes avait tissé ensemble depuis toujours ta substance et cet accident.
ce qui arrive est bon
  • Ce que la nature universelle apporte à chacun lui est utile au moment même où elle le lui apporte.
aimer ce qui arrive
  • Le monde aime faire ce qui doit arriver. Je dis au monde : je partage ton amour. Ne peut-on dire ainsi d'une chose qu'elle aime arriver?
vivre ici/ maintenant
  • Il est absolument évident qu'il n'y a dans la vie nulle situation plus propice à la philosophie que celle où tu te trouves maintenant!
l'union entre les humains
  • Un homme séparé d'un homme est séparé de toute la société.
la douceur
  • Aie à l'esprit, dans tes colères, que l'irritation n'est pas virile, que la douceur et la courtoisie sont à la fois plus humaines et plus mâles…
l'être
  • Tu es composé de trois éléments: le corps, le souffle, l'intelligence.
l'opinion
  • " Tout est opinion et l’opinion dépend de toi. Fais disparaître, quand il te plaît l’opinion; et comme si tu venais de doubler un promontoire, tu trouveras une mer tranquille, la sérénité partout, un port sans tempête. Rejette l’opinion, tu seras sauvé. Qui donc t’empêche de la rejeter? […] Si quelque objet du dehors te chagrine, ce n’est pas lui qui te cause ton chagrin, c’est le jugement que tu en portes et il n’en tient qu’à toi de l’effacer sur-le-champ de ton âme. […] Tout ce qui arrive arrive justement. Quel est donc l’objet sur lequel il faut porter tous nos soins? S’adapter à ce qui nous arrive comme la chose nécessaire, qui nous est familière, et qui découle du même principe, de la même source que nous. "
l'invisible
  • À l'attention de ceux qui demandent encore: où as-tu vu les dieux et d'où tiens-tu qu'ils existent pour les vénérer ainsi? D'abord, ils sont visibles à l'œil nu; ensuite, je n'ai jamais vu non plus mon âme et pourtant je l'honore…De la puissance des dieux dont je fais à tout moment l'expérience, je déduis leur existence et je les respecte.
la fatalité
  • En embrassant ton enfant, disait Épictète, dis-toi en ton for intérieur: demain peut-être il mourra.
Mais c'est de mauvaise augure! Non, disait-il, c'est l'indication d'un fait naturel. Sinon, il serait aussi de mauvais augure de dire que les blés seront fauchés.
l'intelligence
  • C'est une citadelle que l'intelligence libérée des passions.
 
Marc Aurèle